Catégorie : Pratique

La marche nordique … Oui mais c’est quoi ?

La marche nordique … Oui mais c’est quoi ?

L’origine

La création de la marche nordique remonte aux années 1920. Durant la décennie suivante, elle est principalement pratiquée en Finlande. Les skieurs de fond finlandais s’en servent comme mode d’entrainement hors saison lorsqu’il n’y a pas de neige.

Les précurseurs finlandais de la discipline sont Leena Jääskeläinen et Mauri Repo. La première, enseignante à la Faculté d’éducation physique de l’Université de Jyväskylä à Helsinki, introduit en 1966 des sessions de marche nordique dans ses cours et vante ses mérites par rapport à la marche classique. Le second, professeur de ski finlandais, publie Hiihdon lajiosa en 1979 qui contient des méthodes d’entrainement hors saison pour le ski de fond proches de la marche nordique moderne.

En 1997, Marko Kantaneva, professeur de sport finlandais, publie son livre Sauvakävely sur une méthode de marche avec bâtons ainsi que des exercices de préparation physique1,3. Durant la même année, pour pallier le manque de neige, la fédération finlandaise de ski organise la première compétition de marche nordique.

La discipline connaît une importante expansion dans le pays et en 2000, on dénombre un million de pratiquants, soit une personne sur six. La même année, en Finlande, Aki Karihtala fonde l’International Nordic Walking Association (INWA), une organisation internationale qui a pour vocation de promouvoir et développer la pratique de la marche nordique.

Plus dynamique que la randonnée, la marche nordique a pour principe d’accentuer le mouvement de balancier naturel des bras à l’aide de deux bâtons. Le corps est ainsi propulsé vers l’avant.

On va plus vite, plus loin avec moins de fatigue. La dépense d’énergie est accrue et le plaisir de la pratique arrive dès les premières foulées car la technique est simple.

Mais le saviez-vous ?

La Fédération Française d’Athlétisme est délégataire de la marche nordique. Elle en définit les normes. Elle collabore avec la FFRandonnée pour développer l’activité en France.

Déroulement d’une séance :

Moins longue qu’une randonnée classique, la marche nordique se déroule sous la forme d’une séance de 1 heure 30 à 2 heures.

Chaque séance est découpée de la même façon :

  • Échauffement musculaire et articulaire (10 minutes)
  • Mise en route progressive et marche nordique à proprement parler avec quelques exercices de renforcement musculaire (1 heure – 1 heure 30)
  • Étirements et récupération (10-15 minutes)

Les exercices d’échauffements

Les avantages de cette discipline :

  • Une sollicitation de tous les muscles du corps : grâce aux bâtons, les parties supérieures (bras, pectoraux, abdominaux, …) et inférieures (cuisses, mollets, …) sont sollicitées.
  • Une meilleure respiration et oxygénation de l’organisme : +60% par rapport à la marche normale.
  • Un allié dans une démarche d’amincissement : les graisses sont brûlées de manière plus importante.
  • Une fortification des os provoquée par les vibrations.

Equipements

Les bâtons

Compositions

Ils mélangent de la fibres de verre et du carbone. Certains sont aussi en aluminium ou mélangé avec du carbone.
Ils se doivent d’être : mono brin solides, souples et confortables.

La longueur des bâtons ou comment choisir ses batons

Elle dépend de la stature du marcheur.

La taille, ou la longueur des bâtons de marche est primordiale. Trop grand, vous vous fatiguerez les épaules au risque de vous blesser et n’aurez pas toute l’efficacité escomptée en phase de propulsion. Trop petit, vous ne pourrez apporter de la force lors de la traction. Vous serez même obligé de vous courber pour prendre appui dessus.

La règle est assez simple, lors du planté, votre bras doit avoir un angle à 90°.
Finalement vous appliquez ce ratio: votre taille x 0,68 à 0,70.
exemple : Pour une taille d’1m70 vous prendrez des bâtons de 115 cm => 170×0,68 = 115,6 cm.

On peut également évaluer la hauteur de façon plus approximative : votre taille – 50 cm.

En pratique, le marcheur débutant choisira des bâtons qui lui arrivent un peu au dessous du coude quand le bras est replié. Le marcheur plus sportif choisira une longueur un peu au dessus pour gagner en vitesse.

Les embouts

Ils diffèrent en fonction du sol où l’on pratique (terre, sol dur, gazon, …).

Ces derniers sont à choisir en fonction de la marque et le modèle de ses bâtons.

La dragonne ou gantelet

Elle est primordiale dans le sens où elle permet d’ouvrir la main pour prolonger la poussée et lui donner toute son efficacité. La maîtrise du bâton s’en trouve facilitée.

Les chaussures

Elles sont à choisir en fonction du terrain : baskets running, chaussures de randonnée à tige basse, chaussures de raid, etc.

Comment se pratique la marche nordique ?

Le mouvement de la marche nordique reprend celui de la marche ordinaire, dont l’amplitude est augmentée pour gagner en vitesse. Le marcheur marche le dos bien droit, en regardant loin devant lui, afin d’ouvrir sa cage thoracique et d’améliorer sa respiration.

De façon générale, le marcheur plante ses bâtons tour à tour entre les deux pieds, au milieu de son pas. L’inclinaison des bâtons par rapport au sol facilite la propulsion.

Lorsqu’il plante son bâton, le marcheur sert fortement la poignée pour assurer un bon contrôle de l’impulsion. Après l’impulsion, le marcheur lâche la poignée du bâton en ouvrant la main vers l’intérieur. Le bras peut ainsi parcourir toute l’amplitude de son balancier, sans casser le poignet.

Comment franchir un obstacle en marche nordique ?

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Comment faire pour éviter la foudre en randonnée ?

Comment faire pour éviter la foudre en randonnée ?

S’il y a bien un moment où on se sent petit en randonnée, c’est quand on se fait surprendre par un orage et que l’on se retrouve au beau milieu de celui-ci. Le bruit du tonnerre, la lumière des éclairs, la pluie, le vent et même parfois la grêle – tout cela est souvent à la fois beau et terrifiant. Loin d’un abri fermé, on se sent un peu à la merci de la nature.

Les orages sont responsables de beaucoup d’accidents en randonnée. On ne va s’intéresser dans cet article qu’à la foudre et laisser de côté les autres dangers liés aux orages (pluie, grêle, vent, froid, montée de rivières…).

Tous les ans, des randonneurs sont frappés par la foudre. Inutile de rappeler que cela se traduit souvent par des brûlures graves, des arrêts cardiaques… ou même la mort. Les foudroiements directs sont assez exceptionnels, mais les foudroiements indirects et leurs conséquences sont à prendre très au sérieux.

Que faire une fois que l’on est à portée de la foudre ?

Même si la prévention est le meilleur moyen d’éviter un accident lié à la foudre, il peut arriver de se faire surprendre et de se retrouver dans un orage. Si cela vous arrive, il faut savoir à partir de quelle distance un orage est dangereux – ce qui est loin de ce que l’on peut s’imaginer.

Comment savoir si la foudre est proche ?

Lorsque la durée entre le moment où vous voyez un éclair et le moment où vous entendez le tonnerre correspondant est inférieure à 30 secondes, l’orage est assez proche (moins de 10 km) et la foudre peut vous atteindre. Dans ce cas, vous devez prendre les précautions suivantes :

  • Ne paniquez pas. Beaucoup d’accidents arrivent de cette manière – des randonneurs qui paniquent et se blessent en faisant quelque chose de peu réfléchi.
  • Ne courez pas car vous déplacez des particules électriques qui vont attirer la foudre. Surtout parce que vous risquez de vous blesser en glissant ou chutant qu’il ne faut pas le faire.
  • Eloignez-vous des objets métalliques car ils conduisent très bien l’électricité. Laissez vos objets métalliques (bâtons, sacs avec armature métallique, etc.) à environ 30 m de vous et gardez cette distance avec tout autre objet en métal (barrières, tuyaux, etc.). Si jamais vous entendez un objet métallique bourdonner, débarrassez-vous en et éloignez-vous de celui-ci immédiatement (Un peu comme un bruit d’abeille, ou comme sous un pilonne électrique).
  • Eloignez-vous des points d’eau d’environ 100 m – pour les mêmes raisons que les objets métalliques.
  • Ne restez pas sur un point haut comme une crête, un plateau, un sommet… car la foudre a plus de chance de « tomber » à ces endroits. Mettez-vous à l’abri dans une dépression, une vallée ou un point bas. Dans ce cas, faites attention de ne pas vous mettre dans un endroit qui pourrait être inondé rapidement.
  • Ne vous abritez pas sous un arbre isolé ou un abri ouvert isolé. Si la foudre « tombe » sur l’arbre, c’est l’arbre qui va vous tomber dessus ou vous risquez de recevoir un bout d’arbre incandescent. De plus, la foudre a plus de chance de « tomber » sur un point haut. Un abri ouvert isolé ne vous protègera pas non plus de la foudre et aura tendance à l’attirer. Si vous êtes dans une forêt, éloignez-vous des plus grands arbres.
  • Ne vous abritez pas sous une face rocheuse. Pour les mêmes raisons que l’arbre isolé, si la foudre tombe sur les rochers, ils risquent à leur tour de vous tomber dessus.
  • Ne restez pas près du vide ou de pentes raides. Beaucoup d’accidents à cause de la foudre ne sont pas dus au foudroiement même, mais à une chute à la suite de celui-ci (personnes projetées dans le vide, dans une pente raide, sur des parois rocheuses…).
  • Vous abriter dans une petite grotte ou une petite cavité rocheuse, est une bonne idée, à condition qu’elle soit fermée et que vous ne restiez par à son entrée. si elle est ouverte, oubliez-la, la foudre adore passer par les chemins les plus rapide, comme les courants d’airs.
  • Si vous êtes en groupe, éloignez-vous les uns des autres (environ 20-30 mètres). De cette manière, cela évite que plusieurs personnes ou que tout le groupe se fasse foudroyer par un seul éclair. Il est plus facile d’assister un blessé que plusieurs ! Et si tout le groupe se fait foudroyer, personne ne pourra assister personne.
    Il arrive fréquemment que des “ramifications” d’un éclair viennent frapper des distances très lointaines. Un groupe à 5 km d’un orage, peut ainsi être frappé par ces ramifications électriques !
  • Asseyez-vous en boule (pieds serrés, bras autour des genoux, tête posée sur les genoux) sur votre sac à dos, votre tapis de sol ou n’importe quel isolant sans que vos pieds ne touchent le sol. Au pire, vous pouvez essayer de trouver un isolant naturel (une large pierre ou autre). Le but est d’éviter que la foudre ne vous atteigne par conduction électrique si jamais elle « tombe » près de vous. Et, cela se fait très facilement quand le sol est trempé.
  • Si vous n’avez aucun isolant sur lequel vous asseoir, restez accroupi, les pieds serrés en contact le moins possible avec le sol et la tête posée sur les genoux. De cette manière, vous avez plus de chances que la foudre ne vous atteigne pas et qu’elle épargne vos organes vitaux si jamais elle « tombe » proche de vous.

La meilleure protection … ne pas partir s’il y a un risque d’orage !

(Largement inspiré par l’article de randonner-malin.com)

Le balisage et les règles en randonnées

Le balisage et les règles en randonnées

Il est facile de se perdre en ville alors qu’il y a des panneaux partout. En randonnée, c’est pareil, mais en pire. Ce n’est pas parce qu’un itinéraire est balisé qu’il n’est pas possible de se perdre. Beaucoup de personnes peuvent témoigner.

Connaître la signalisation et savoir lire les panneaux que vous rencontrez en randonnée est la base pour bien s’orienter et ne pas se perdre. En effet, vous verrez sur les chemins de randonnée des marquages pour les randonnées VTT, pour les randonnées équestres, pour la chasse, pour les bûcherons, pour les pistes de ski de fond, etc. Êtes-vous sûrs de savoir faire la différence entre eux et savez-vous où les trouver ?

Il ne suffit pas non plus d’être capable de reconnaître le balisage pour ne pas se perdre. C’est pourquoi, je donne quelques conseils à la fin de l’article pour que vous ne vous perdiez pas – même sur un chemin balisé.

Les balisages de la Fédération française de la randonnée pédestre

Depuis la création des premiers GR® en 1947 par le CNSGR (Comité national des sentiers de Grande Randonnée), ancêtre de la FFRandonnée, les balises qui jalonnent nos chemins de randonnées sont de formes et de couleurs normées.

Balisage des principaux sentiers

Le balisage des itinéraires de randonnée est un système de signalisation pour pouvoir suivre les chemins du départ, jusqu’à l’arrivée. Nous nous intéresserons ici principalement au système français avec lequel je suis familier et n’aborderons que les plus connus. Il en existe des centaines d’autres.

Les chemins de grande randonnée (GR), grande randonnée de pays (GRdP) et petite randonnée (PR) sont entretenus par des baliseurs bénévoles de la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP). Le balisage est relativement cohérent sur le territoire français – ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autres chemins. Les principaux types de balisages de randonnées

  • Les GR : les chemins de Grande Randonnée sont balisés avec des traits horizontaux blancs et rouges. Ce sont des chemins souvent linéaires – allant d’un point A à un point B.
  • Les GRdP : les sentiers de Grande Randonnée de Pays sont balisés avec des traits horizontaux jaunes et rouges. Ce sont des boucles.
  • Les PR : les chemins de Petite Randonnée (ou Promenade et Randonnée) sont balisés le plus souvent d’un trait jaune. Dans certaines régions un code couleur est utilisé suivant la durée des marches. Ce sont des itinéraires d’une durée maximale d’une journée.

Les dimensions des balises de randonnée sont normées : 10 x 2 cm, ce qui permet aussi de ne pas les confondre avec d’autres marques. Si on les trouve en général tous les 150 mètres et à chaque intersection, elles peuvent être à intervalles différents selon la nature du terrain lorsque aucun changement de direction n’intervient. Les balises sont peintes, autocollantes, apposées sur une plaque…

Certains GR traversent plusieurs pays et le balisage peut changer d’un pays à un autre. Le balisage utilisé pour les GR en Belgique, en Espagne et aux Pays-Bas est le même qu’en France. En Suisse, cela peut-être soit des traits horizontaux blanc-rouge-blanc ou des losanges jaunes. Au Luxembourg et en Italie, ce sont des rectangles ou des ronds jaunes.

Pour les autres types de chemins, les balisages peuvent être variés – une forme géométrique de couleur, un dessin, un logo… Renseignez-vous au moment de la préparation de votre randonnée à quoi ressemble le balisage de votre itinéraire. Une croix peut parfois indiquer le chemin à suivre et parfois le chemin à ne pas suivre.

Le balisage de randonnées équestres et VTT

Attention à ne pas confondre le balisage de randonnée pédestre avec les balisages équestre et VTT. Le balisage équestre est le même que pour les PR mais en orange. Le balisage VTT est constitué d’un triangle et de deux ronds. Voici des exemples :

Vous savez maintenant si vous devez suivre un petit rond rouge ou un losange jaune, mais où les trouver ?

Les différents types de balisage

Le balisage se fait de nombreuses manières différentes en fonction des terrains traversés. Vous devez connaître les différents types de balisage et supports utilisés pour la signalisation afin de savoir où et quoi chercher quand vous marchez. Parfois les baliseurs ont beaucoup d’imagination, alors ayez en aussi.

Les panneaux

Sur certaines randonnées, il y a des panneaux. Ils peuvent être au départ ou au milieu de l’itinéraire. Au départ, ils donnent des informations utiles pour l’orientation – comme le temps de marche, l’altitude, les points de repère, le balisage à suivre, etc. Au milieu, ils indiquent le plus souvent la direction à suivre et là où vous êtes.

Les marquages peints

Poteau Rando

Ce sont les marquages les plus courants. Le balisage peut être peint sur des arbres, des murs, des poteaux, des rochers ou autres.

Les cairns

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Ce sont des monticules de pierres qui sont érigés par les randonneurs pour indiquer le chemin à suivre ou le haut d’un sommet.Ils sont très utiles car peuvent être aperçus de loin. Ils sont utilisés la plupart du temps là où il n’y a pas de chemin tracé et dans les endroits où le marquage est difficile. C’est souvent le cas dans les pierriers. Attention, certains rigolos s’amusent parfois à construire des cairns un peu n’importe où. Ne leur faites pas aveuglement confiance.

Les poteaux

Des poteaux sont fréquemment utilisés dans les endroits sans chemin tracé, sans arbres aux alentours ou qui peuvent être couverts de neige. Ils peuvent être aux couleurs du balisage. Ils sont faciles à suivre de loin, là où des marquages au sol ne seraient pas visibles.

Autres

Il existe d’autres types de balisage comme des rubans accrochés à des arbres, des plaques collées ou cloutées, des flèches gravées, etc. En dehors des GR, GRdP et PR le balisage peut être parfois atypique. Il en est de même quand vous allez à l’étranger. Soyez préparés à voir tout et n’importe quoi en terme de balisage et souvenez-vous que la notion de « chemin bien balisé » n’est pas la même partout.

Les flèches et les panneaux

Vous trouverez souvent, aux principaux carrefours, des panneaux multidirectionnels équipés de fléchages où sont indiqués les principales directions et les principaux sentiers présents. L’indication des sentiers reprend en principe les signalétiques normées du balisage de randonnée. Ainsi, un GR® sera indiqué en rouge et blanc, avec son numéro dans le cas d’un croisement entre plusieurs GR®.

Balisage en randonnée : la signalétique des chemins vers Compostelle - Crédit : Hemis - Denis Bringard

Sur ces panneaux, vous trouverez aussi le lieu où vous vous trouvez et l’altitude (en haut, sur le chapeau du panneau). Enfin, des indications kilométriques et de temps de marche sont souvent fournies.

Les autres balisages de randonnée

Malgré le gros travail de la FFRandonnée et de ses baliseurs bénévoles pour assurer un balisage uniforme, des disparités demeurent. Certains chemins présentent encore des balisages anciens, parfois un peu plus fantaisistes.

Les marques de balisage des sentiers dits « historiques »

Des indications jacquaires et des balises associatives indiquent certains itinéraires historiques, comme le chemin de Stevenson, le chemin de St Guilhem, la Via Francigena ou le chemin d’Urbain V.

Dans le cas des chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle, il faut rester vigilant : si une signalétique européenne normée existe (une coquille jaune stylisée sur fond bleu), elle est interprétée de manières très différentes d’une région à l’autre.

De même, alors que la norme prévoit qu’elle ne soit qu’une indication positionnelle (“vous êtes sur le bon chemin”), cela a été interprété différemment dans bien des régions. Ainsi, la coquille et ses rayons sont souvent utilisés, notamment en Espagne, pour indiquer la direction. Le sens originel de la coquille, dont les rayons sont tournés à droite, est alors inversé…. Mais parfois, c’est l’inverse, c’est le bout de la coquille qui indique la direction !

D’autres indications, coquilles stylisées différemment, marques au sol, flèches jaunes à l’espagnole, pèlerins stylisés… jalonnent joyeusement les parcours jacquaires. Rassuez-vous, on se perd rarement sur les chemins vers Saint-Jacques. En France, ils sont en outre le plus souvent communs à des GR®, qui eux sont balisés selon les normes fédérales.

Balisage en randonnée : les balises du Club Vosgien - Crédit : Hemis - Bringard Denis

Autres balisages locaux ou européens

Vous trouverez parfois des balisages locaux : les balises bleues des amis de la forêt de Fontainebleau, les balises “trois points rouges” des sentiers secondaires dans les calanques de Marseille… Dans le massif des Vosges, le club vosgien a mis en place un balisage très particulier, comme vous pouvez le constater sur l’image ci-contre (le rectangle vert).

Enfin, vous pouvez rencontrer sur vos itinéraires des balises portant un “E” et un numéro cerclé du drapeau européen. Elles se rencontrent encore peu, principalement sur de grandes intersections, et signalent les sentiers européens, qui empruntent principalement les GR® traversant la France.

Les balises d’autres sports et les “faux amis”

Certains signes que vous rencontrerez en randonnée n’ont rien à voir avec vos itinéraires de randonnées pédestres. Vous trouverez des balisages à destination d’autres types d’itinérances : VTT, vélo, randonnée équestre. Si les deux premiers se distinguent facilement (en forme de ronds et triangles caractéristiques), les indications équestres ressemblent beaucoup à celles d’un PR®. Elles sont orange le plus souvent. Méfiance donc !

Enfin, les signes des forestiers pourront parfois vous induire en erreur : ils sont peints sur les arbres, et parfois de couleur rouge. La balise identifiant les limites communales ressemble à un signe de GR® : elle est rouge et blanche. Il faut donc bien apprendre à la distinguer : elle est plus large et le trait rouge est au milieu de deux traits blancs.

Dernier conseil avant de vous élancer : si vous ne voyez plus les bonnes balises et que vous avez un doute, ne persistez pas et repartez en sens inverse jusqu’à la dernière balise que vous avez vue, à moins de disposer d’un GPS et d’une carte précise !

Lire une carte 1/25000 ème

Par forcément facile de lire une carte de randonnée !
Voici les légendes IGN des cartes.

Légende des cartes ign au 1-25000ème

(Librement inspiré de randonner-malin.com et de mon GR.com)

Comment bien utiliser vos bâtons de randonnées

Comment bien utiliser vos bâtons de randonnées

Saviez-vous que les bâtons diminuent de 25 % l’impact du sac à dos et de la charge portée en randonnée sur les articulations, notamment celles des genoux ? Ils sont également là pour renforcer votre équilibre et réduire les chances de glisser, première cause des accidents dans cette activité. Alors même si au départ marcher avec des bâtons peut sembler complexe, gênant et non naturel, vous verrez qu’une fois adoptés et bien utilisés, vous ne pourrez plus vous en passer. Pour vous aider à faire le premier pas, voici comment bien régler et utiliser vos bâtons.

Comment régler vos bâtons ?

À l’inverse des bâtons de ski, ceux de randonnée sont réglables grâce à un système de vis ou de clip. Le clip est un système de réglage dit externe car il est se situe sur l’extérieur de votre bâton. Il a l’avantage d’être facile et rapide à manipuler et il permet de voir très simplement si votre bâton est bien bloqué. Le serrage par vis est lui un système de réglage interne, un peu difficile à prendre en main de prime abord mais un peu plus léger.
Avant de partir, vérifiez toujours que vos bâtons soient bien clipsés ou serrés. Pour ceux à vis, il faut les revissez solidement, mais sans excès. Par exemple, n’utiliser pas d’outils pour les serrer, au risque de ne plus pouvoir les régler par la suite. Soyez également vigilant et ne dépassez pas la « stop line » des bâtons, sans quoi ceux-ci pourraient se casser en pleine utilisation.

Concernant le réglage en lui même, comme expliqué sur la vidéo, l’avant-bras tenant le bâton doit être perpendiculaire à votre corps. Des petits ajustements seront nécessaires en fonction du terrain sur lequel vous évoluerez. Décathon vous explique cela dans la paragraphe suivant !

Vidéo : http://bit.ly/1CUBZAX

Comment utiliser vos bâtons ?

Quand vous évoluez sur un terrain plat, deux solutions s’offrent à vous :
– utiliser vos bâtons pour vous donner du rythme, en marchant de façon alterner, c’est à dire en avançant votre bâton gauche en même temps que votre jambe droite et vice-versa.
– vous passer de vos bâtons et les glisser dans votre sac à dos ou en utilisant ses attaches extérieures prévues à cet effet.

En descente, les bâtons sont là pour vous retenir. Vous pouvez avancer de façon alternée, comme sur un terrain plat, ou avancer les 2 bâtons en même temps et les planter devant vous, sans gêner vos pieds. Cette dernière solution est conseillée notamment lorsqu’il s’agit d’une descente très pentue. Dans tous les cas, pour plus de confort, pensez à rallonger vos bâtons d’environ 5cm pour appréhender la pente.

A l’inverse, pour la montée, nous vous recommandons de raccourcir vos bâtons de plus ou moins 5cm, suivant la déclivité de la pente. Et pour marcher, soit vous posez les deux bâtons devant vous et appuyez dessus de manière à vous tirer vers le haut, soit vous évoluez de façon alternée.

Notre conseil en plus ? Tenir votre buste plus droit permet de bien équilibrer l’effort entre bras et jambes mais aussi d’avoir la cage thoracique bien ouverte. Votre respiration et votre rythme de marche n’en seront que meilleurs.

A quoi servent les dragonnes et comment les mettre ?

Les dragonnes vous apportent tout d’abord une meilleure propulsion lorsque vous prenez appui dessus pour marcher, surtout en montée. De plus, elles réduisent la fatigue en soulageant votre main. Si vous ne vous en servez pas, vous aller devoir serrez plus fort la poignée de votre bâton et donc vous fatiguer davantage.
Pour une bonne utilisation, nous vous recommandons d’enfiler votre main dans la dragonne par le bas, de placer le haut de la sangle entre votre pouce et votre index et de venir refermer votre main sur la poignée, comme présenté dans la vidéo ci-dessus.

En descente, il est préférable de retirer la dragonne. Si malgré les bâtons vous venez à chuter,
le fait de ne pas avoir vos dragonnes vous permet de rapidement vous séparer d’eux et ne pas vous prendre les pieds dedans.

Faut-il marcher avec 1 ou 2 bâtons ?

Pour une courte balade, sur un terrain plat, vous pouvez n’utiliser qu’un seul bâton, en pensant à changer régulièrement celui-ci de main. En revanche, pour un usage en randonnée nous vous conseillons vivement de marcher avec deux bâtons, notamment pour des raisons d’équilibre, de stabilité et d’impact musculaire.

(source : Quechua)